1. Ce qui s’est passé aujourd’hui
Ce matin, j’ai vécu un petit déclic. J’ai fait une grosse démo Letta avec Julie et, pour la première fois, j’ai senti le projet prendre forme sous ses yeux.
On a exploré les memory blocks, observé l’IA réécrire sa propre mémoire en direct… et voir son expression à ce moment précis, c’était un vrai shoot d’énergie.
On a aussi posé les bases de l’interface custom pour la team édito : un panneau à gauche (contenu, metadata, localisation), un chat à droite, et des workflows enfin adaptés à leur réalité.
Elle est repartie rassurée, motivée, prête à attaquer les wireframes. Et ça change tout.
2. Le défi, la friction ou la surprise du jour
Le moment le plus surprenant a été quand Julie a vu Letta modifier sa mémoire en temps réel dans l’ADE.
Un mélange de fascination, de “wow”, et un petit vertige.
Et c’est là que je me suis dit : ok, il va falloir bien cadrer tout ça.
Cette puissance ouvre des portes incroyables, mais elle demande à être comprise et apprivoisée par toute l’équipe.
3. Le point technique
Cette scène m’a fait réaliser qu’il va falloir acculturer toute l’équipe à la manière dont Letta gère sa mémoire : ce qui est contextuel, ce qui est archivé, ce qui est modifiable ou figé.
Les fonctionnalités qui en découlent sont tellement cool, mais elles nécessitent un cadre solide.
L’après-midi, j’ai aligné tout ça avec Luis côté ingestion :
- l’IA n’a besoin d’être autonome qu’au moment de classifier les données entrantes,
- pas de MCP ni de tools Letta pour le moment,
- juste un workflow Vercel qui interroge un agent et reçoit un “oui/non” selon notre charte édito.
Côté stockage : Markdown pour le contenu, JSONB structuré pour les metadatas. Propre et robuste.
Ma todo tech des prochains jours :
- init du turborépo
- auth Supabase
- base de la liste des fiches (filtrage + changement de statut)
Du concret, enfin.
4. Le moment humain
Quand j’ai vu la réaction de Julie, j’ai ressenti un truc très simple :
tous mes week-ends à geeker sur cet outil n’ont pas servi à rien.
C’est comme si quelqu’un d’autre voyait enfin ce que je voyais depuis des semaines.
Et ça fait un bien fou.
Le projet commence à exister dans la tête des autres — et ça, ça vaut tout l’acharnement du monde.
À demain.