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Poste actuel : Dev full stack & IA trainer @Réfugiés.info

Semaine du 1-7 décembre 2025 : Quand la technologie devient (vraiment) notre alliée

Passage à Antigravity, intégration de BlockNote.js et architecture d'ingestion : une semaine d'accélération grâce aux agents IA.

Le grand basculement

Bon, ok, je vais te raconter comment cette semaine a changé ma façon de bosser.

Tu sais ce moment où tu te dis "waaaah, on vit vraiment dans le tur-fu, c'est dingue !" ? J'y suis.

J'ai suivi les conseils de Luis (qui a toujours 2 avions d'avance sur tout le monde sur ces sujets IA). J'ai quitté Windsurf et Speckit pour Antigravity, et en vrai, c'est comme si on m'avait mis un turbo sous le capot.

L'Agent Manager, c'est pas juste un outil de plus. C'est une révolution complète dans ma façon de coder. Imagine : je donne une tâche à un agent IA, genre "intègre BlockNote.js dans notre interface". Je bascule sur autre chose, je fais une réunion avec Luis pour discuter de l'architecture de données. Pendant ce temps, l'agent bosse pour moi. Quelques minutes plus tard, notification : "Hé, j'ai fini, tu veux checker ?"

Mon métier a changé. Je suis plus vraiment développeur dans le sens classique. Je suis devenu architecte, chef d'orchestre. J'orchestre des intelligences artificielles qui travaillent en parallèle pendant que je réfléchis, que je conçois, que je crée. C'est vertigineux.

La seule frustration ? On ne peut pas encore gérer proprement les branches Git en parallèle quand plusieurs agents bossent en même temps. Mais bon, je suis sûr qu'ils vont régler ça bientôt.

J'en suis même venu à avoir un petit blues de l'IA à moment donné, on finit par se sentir un poil useless face à cette puissance qui fait tout à notre place. Puis on fini par réaliser notre plus-value : penser stratégiquement, concevoir l'expérience, guider l'IA dans sa tâche.

L'interface qui prend vie

Côté produit, cette semaine a été particulièrement riche. On a fait des bonds de géant sur l'interface utilisateur du copilote éditorial pour Réfugiés.info.

D'abord, BlockNote.js. J'avais envie d'un éditeur moderne, fluide, qui permettrait vraiment à l'équipe édito de bosser confortablement. C'est fait. Intégré et fonctionnel. On peut même switcher du mode markdown brut au mode markdown rendu... prochaines étapes : câbler tout ça aux composants du DSFR !

Ensuite, la connexion avec l'agent Letta. Tu écris ton texte, tu cliques, et l'IA le réécrit en langage clair. Mais ce qui me fait vraiment kiffer, c'est la colonne de chat qu'on a ajoutée à droite. L'agent ne se contente pas de réécrire, il t'explique son raisonnement. "J'ai simplifié ce terme parce que...", "J'ai restructuré cette phrase pour...". C'est pédagogique, transparent, humain.

On a aussi implémenté la fonctionnalité de comparaison. Tu peux mettre côte à côte le contenu original et la version réécrite par l'IA. Et si ça te plaît pas ? Roll-back. Un clic et tu reviens en arrière. Aucune perte, aucun stress, du gros kiff.

Quand j'ai fait la démo à Nour, Margot et Julie, j'ai vu leurs yeux briller. Ce moment où tu sens que ce que tu construis résonne vraiment chez les utilisateurs, c'est magique. Ils/elles ont posé plein de questions, ont imaginé des cas d'usage auxquels je n'avais même pas pensé. C'était excitant.

La data, cette poésie technique

Avec Luis, on a passé pas mal de temps à discuter le modèle d'ingestion des données. Et franchement, il a proposé une solution élégante et robuste.

L'idée, c'est la flexibilité maximum avec une traçabilité parfaite. On part d'une table d'entrée par source. Tu as un XML Carif-Oref qui arrive avec ces metadata bien à lui ? Une table dédiée à ce type de source. Demain uns source tierce via Data-Inclusion ? Encore une autre table.

Ensuite, on fait une étape de reformattage et relecture des metadonnées. On mappe ce que l'on sait et on demande à l'IA de relire l'ensemble et de proposer ce que l'on ne sait pas. Tout ça converge vers une table centrale de transformation. C'est là que la magie opère, où les données sont nettoyées, structurées, enrichies.

Puis on dispatche vers les tables de sortie. Une table par canal de diffusion : le site Réfugiés.info et son modèle bien custom, ou une prochaine plateforme créee par la team RI... pas de problème, nos datas sont protéiformes en entrée, centralisées puis re-adaptées en sortie.

Ce qui me plaît dans ce design, c'est qu'on peut ajouter autant de sources qu'on veut sans casser le système. On peut aussi tracer exactement d'où vient chaque information, comment elle a été transformée, où elle est diffusée. C'est propre, c'est scalable, c'est beau.

Luis a vraiment toujours les bonnes idées pour rester au plus près du besoin et de la réalité opérationnelle. Au final, on avait l'air de deux gamins qui viennent de construire un château de Lego particulièrement complexe et réussi.

Letta "Langage Clair" : Notre bébé qui grandit

L'agent Letta, c'est vraiment le cœur de notre projet. Son job ? Transformer des textes administratifs chiants et illisibles en contenus clairs, accessibles, compréhensibles par tous.

Cette semaine, j'ai fait quelques tests rapides avec le prompt préparé par Alice et Julie. J'ai pris un document officiel, tu sais, le genre de truc avec des phrases de trois kilomètres, du jargon juridique à chaque ligne, des tournures passives qui te font perdre le fil.

Je l'ai passé à Letta.

Le résultat ? Un texte clair, structuré, avec des phrases courtes. Les informations importantes mises en avant. Le jargon remplacé par des mots simples. Et surtout, le sens préservé. Rien n'a été perdu dans la transformation.

La méthode de validation qu'on a mise en place, c'est du "human in the loop" classique mais efficace. L'IA propose, l'humain valide ou corrige, l'IA apprend de ces corrections. C'est incrémental, c'est patient, c'est ce qui fait qu'on progresse vraiment.

Parce que c'est ça aussi créer un outil d'IA utile. Ce n'est pas juste balancer un modèle pré-entraîné et espérer que ça marche. C'est itérer, affiner, écouter les retours, ajuster. C'est un processus vivant.

Il nous reste encore à adapter ce prompt à la logique de memory blocks de Letta, il sera encore plus performant après cette adaptation, en tirant parti de la capacité de l'agent à conserver le contexte sur plusieurs échanges et à maintenir une conversation cohérente.

On cerra ça ensemble avec la team seamine pro...

Le hackathon qui approche

La semaine prochaine, on se lance dans deux jours de hackathon interne. Une grosse partie de l'équipe sera là. L'équipe éditoriale qui utilise l'outil au quotidien. Les intrapreuneurs, Nour et Margot, qui portent la vision produit. L'équipe technique complète : Julie, Luis, et moi.

L'objectif ? Faire le point, aligner nos stratégies, pousser le projet vers de nouveaux sommets. Identifier les points de friction, imaginer les prochaines fonctionnalités, tester les limites de ce qu'on a construit.

J'ai hâte et en même temps je suis un peu nerveux. Ce genre d'événements, c'est toujours intense. On va se retrouver tous ensemble dans une pièce, à débattre, à coder, à prototyper. Ça va être épuisant et exaltant.

Côté technique, je dois finaliser le câblage avec Supabase avant le hackathon. Histoire qu'on parte sur de bonnes bases et qu'on puisse se concentrer sur l'essentiel : faire un truc qui déchire.

Ce qui me fascine dans tout ça

Tu sais ce qui est beau dans ce projet ? On ne construit pas juste un outil. On construit un écosystème qui va transformer la façon dont on communique avec des personnes qui ont besoin d'informations claires et accessibles.

Réfugiés.info, c'est une plateforme qui aide des gens dans des situations souvent précaires à comprendre leurs droits, leurs options, leurs possibilités. Chaque mot compte. Chaque phrase doit être claire. Parce que derrière, il y a des vies, des décisions importantes, des moments critiques.

Et on est en train de créer un outil qui va permettre à l'équipe éditoriale de produire du contenu de meilleure qualité, plus rapidement, plus efficacement. Un outil qui va amplifier leur impact.

C'est ça qui me fait kiffer dans ce métier. Chaque ligne de code, chaque conversation, chaque itération nous rapproche d'un monde où la technologie amplifie notre capacité à communiquer clairement, à aider concrètement.

On ne remplace pas l'humain. On l'augmente. On lui donne des super-pouvoirs.

La semaine prochaine sera encore plus intense. Le hackathon, les nouvelles fonctionnalités, les découvertes, les galères aussi probablement.

Mais c'est ça qui est bon. C'est ça qui me fait me lever le matin.

À la semaine prochaine.